Stéphane BARRET

 
Né en 1964 à Autun, je passe mon enfance à Vierzon (cher).
Issu d’une famille d’artistes, mon père professeur de modelage sur bois et ma mère peintre, sculpteur dans ses moments de loisirs et amatrice d’art. Cet héritage m’a permis très jeune de peindre, travailler le bois, le plâtre, la terre, le fer…….
C’est au hasard d’expositions, de lectures, de rencontres, que ma passion pour le corps humain et le réalisme s’affine.

Autodidacte...

Je retranscris en croquis, en dessin, en photo, en volume des expressions, des attitudes, des émotions et cela devient la base de mes futures recherches.
C’est en 1989 que je réalise mes premières grandes œuvres, moulages en plâtre de parties de corps sur contreplaqué, le tout mixé dans une peinture acrylique noire et blanche.
Très vite, au fur et à mesure des salons et expositions, je révèle au spectateur à chaque pas qu’il engage autour de mes créations quelque chose de nouveau. Elles s’imposent au regard, se donnent en spectacle en magnétisant toutes les énergies au milieu d’une pièce.
Pour moi, mes sculptures devaient d’abord créer le choc d’une rencontre. Ayant ainsi imposé leur présence, elles se devaient de créer une atmosphère de calme, de tendresse ou d’angoisse, voir même de peur pour certaines…….
Enfin, laisser le souvenir vivace d’une émotion.
Les  5 années suivantes me permirent de réaliser qu’elle était mon envie profonde, en faire mon métier. A 31 ans, j’abandonne mon travail dans l’industrie mécanique et je reprends des études de design sur Paris, ce qui me permet d’entrer dans l’univers de la création.

Passionné...

J’apprends, j’affine mes techniques et après de nombreuses années, je partage mon travail, mes connaissances, mon savoir faire, mon expérience avec le monde de la muséographie, de l’événementiel et des effets spéciaux.
En 1995, je rentre comme Professeur en création d’objet et sculpture à CREAPOLE, Ecole Supérieure des Arts Appliqué en Design à Paris, j’enseigne encore dans cet établissement aujourd’hui.
C’est en 2000 que je réalise mes premiers personnages hyperréalistes pour le Musée Grévin.
En 2009, un travail sur la matière…
En 2014, la rencontre avec les créations de Ron MUECK à la Fondation Cartier, une véritable inspiration.
Le corps humain m’inspire, j’aime traduire ses attitudes, ses sentiments qu’il exprime, par l’expression du visage, du corps et surtout par le mouvement. C’est ce que l’on retrouve dans mes nouvelles sculptures d’hommes et de femmes nus à échelle réduite, tatoués ou arborant des coiffures extravagantes.
Aujourd’hui la création est pour moi une passion dont je ne saurais me passer……

« Comme l’amour, l’Art n’est pas plaisir mais passion… »

André Malraux